19/10/2020 bruit sur le campus
Aaron O'Quinn a des moeurs légères puisqu'il aurait exploré la bouche de Jasmin Xuē et visité les draps de Skye Bolton dans la même soirée. Sinon, Cliff Crawford a encore trompé Hope Sanders, avec une cette fois. Mais cette dernière aurait trouvé consolation ailleurs...

23/09/2020 balancé par l'étudiant mystère
Fait avéré avec témoins Pour une raison obscure, Louison Lavellier aurait invité un Phi Sigma Delta du nom de Suho Kim à une soirée organisée par les Thêta Tau Pi, ce qu'Hope Sanders ou Aaron O'Quinn et sa clique ne semblent pas valider des masses pour le bien de leur réputation. Quant au Nerd concerné, il a été ridiculisé sur la place publique puisque sa seule présence a encouragé les moqueries de l'assemblée. Pensait-il se faire des amis ? Naïf ! Pas étonnant qu'il ait quitté la fête avant son terme !

18/09/2020 balancé par l'étudiant mystère
Cliff Crawford aurait trompé Hope Sanders avec une outsider dans les toilettes. Parait que depuis, le couple bat de l'aile...


☰ SEE ALL

Le Deal du moment : -50%
[Adhérents Fnac] -50% Casque Pro Gaming HyperX ...
Voir le deal
49.99 €


Campus Dramas :: #Prendre le large :: Planet earth :: Loin des yeux, loin du coeur?
 
Invité
Invité
Anonymous
background • liens • rp • awards
cursus et petits secrets
» Ven 18 Sep - 10:28    
 
Loin des yeux, loin du coeur?RPG Flashback

- Dépêche-toi Zaza! Tu vas être en retard!
- Oui, oui! J'arrive.

Dévalant les escaliers en traînant sa valise, Zaharia se pressait. Elle avait un avion à prendre. C'était pour elle le grand jour, le premier jour de sa nouvelle vie. Pour résumer les choses de façon plus simples, dans les deux prochains jours, elle allait s'installer à la Westend University en prévision de sa rentrée.

C'était la première fois qu'elle partait loin de ses parents. Les mains légèrement tremblantes, la brune rangea sa valise dans le coffre de voiture. Elle tentait de ne rien faire paraître. Mais en son for intérieur, elle était aussi apeurée qu'excitée. Et si cette nouvelle vie ne lui convenait pas? Et si elle ne se faisait aucun ami? Et si les cours ne lui plaisaient pas? Et si-

- Allez, c'est l'heure de partir ma chérie.
- D'accord maman.

L'intervention de sa mère la soulagea, comme si c'était la fin de ses interrogations. Ce n'était pas le cas puisque ses angoisses reviendraient lui tenir compagnie dans l'avion... Enfin, si on pouvait parler de compagnie. Elle s'attacha et son père démarra la voiture.

- Alors, comment tu envisages cette rentrée? Demanda son père curieux.
- Euh... Bien j'imagine?

Son père, John, sourit doucement dans le rétroviseur. Il connaissait sa fille: éternelle angoissée, pas vraiment pessimiste mais trop axée sur ses pensées et pas assez sur l'action. Il savait qu'elle s'en sortirait et que les choses se passeraient bien pour elle, mais il savait aussi que parfois, sa peur la terrait dans sa solitude. Il suffirait juste que Zaharia se sente à l'aise et tout irait bien. John en était certain.

Marwa, alluma la radio. Elle espérait que la musique aide sa fille à se détendre. Ou l'aiderait à se détendre elle-même. Sa fille chérie partait aujourd'hui. Et elle partait si loin. C'était donc ça que ses parents avaient ressentis quand elle avait pris l'avion pour changer de continent? Elle ferma les yeux à ces souvenirs et sourit. C'était vraiment la meilleure chose qu'elle avait fait.

- Tu sais, j'avais ton âge quand je suis arrivée au Canada.
- Je sais maman, tu as raconté cette histoire tellement de fois, marmonna Zaharia.

L'intention de sa mère était adorable, mais entre son coeur qui battait à tout rompre et le claquement du pot d'échappement mal raccordé, elle n'arrivait pas à entendre la bienveillance des mots. Elle jouait avec le bas de sa veste en jean pour essayer de s'occuper l'esprit. Est-ce que c'était le meilleur choix que de partir aussi loin? Il y avait beaucoup d'écoles au Canada qui auraient pu faire l'affaire.

- Maman, tu crois que c'est vraiment une bonne idée?
- De quoi?
- D'avoir choisi cette école? Je ne sais pas, c'est loin...

John jeta un regard à Marwa, quelque peu inquiet. Cette dernière lui retourna son regard mais avec sérénité.

- Oui ma chérie, c'est la meilleure idée et la meilleure chose qui puisse t'arriver. Avec papa, on peut se permettre de t'envoyer là-bas. Tu vas découvrir de nouvelles choses, vivre de nouvelles expériences, rencontrer des tas de gens venant de partout. Tu vas voir, tu vas tellement apprendre.
- Tu sais que tu peux revenir à la maison quand tu veux aussi hein? Ajouta son père. Si l'école ne te convient pas ni la vie là-bas, tu peux toujours reprendre ta chambre. Rien n'est définitif et rien ne t'oblige de rester à Westend si ça se passe mal.

En entendant ces discours, Zaharia se sentit moins oppressée et plus positive. L'inquiétude la rongeait bien moins que lorsqu'elle était montée dans la voiture. Ses parents avaient raison. Elle n'était pas obligée de rester à Westend si ça ne lui convenait pas. Elle pouvait juste rentrer et recommencer au Canada.

La voiture s'arrêta. Entre la musique et les quelques paroles échangées, le trajet à l'aéroport avait été rapide. Peut-être trop rapide au goût de la jeune femme. Elle descendit de la voiture avec ses parents. Sa mère lui prit la main tandis que son père tirait sa valise.

Le temps semblait ralentir et accélérer à la fois, la sensation était étrange. Un goût de fer envahit sa bouche. Elle s'était mordue l'intérieur de la joue par angoisse. Forcément, ça allait finir par saigner. Elle s'accrochait tellement à la main de sa mère, comme si elle allait ne jamais la revoir. C'était faux, mais ça l'inquiétait malgré tout.

Ils enregistrèrent sa valise et se dirigèrent vers les douanes.

- Vous pensez que ça ira? demanda-t-elle.
- Bien sûr que ça ira, Zaza, répondit son père. C'est normal de douter. Et tu pourras toujours nous appeler.
- Oui mais-
- Pas de mais ma chèrie. C'est toi qui as voulu partir. Nous ne t'avons forcé à rien, finit par ajouter Marwa.

Elle hocha de la tête. Elle inspira une grande bouffée d'air avant de serrer son père dans ses bras.

- Je t'aime, Zaza.
- Je t'aime aussi papa.

Elle se tourna vers sa mère. Cette dernière avait les yeux remplis de larmes, comme si elle menaçait de s'effondrer à tout moment. Elles s'enlacèrent avec force.

- Zaharia, où que tu sois, nous serons dans ton coeur, chuchota Marwa en arabe.
- Je t'aime maman, répondit Zaharia en arabe elle aussi.

Se détachant de l'étreinte, elle commença à s'éloigner pour passer les portiques de sécurité. Elle se retournait pour faire de grands signes à ses parents. John et Marwa en faisaient autant. La brune ne pu retenir quelques larmes tomber sur ses joues, elle les essuya du revers de sa manche. Elle envoya un baiser à ses parents avant de partir se perdre dans l'aéroport.

Elle avait l'impression qu'on lui avait arraché son enfance. C'était terrifiant. Mais cette enfance partie, elle allait pouvoir découvrir une nouvelle vie: celle du monde adulte. Et surtout, elle avait compris quelque chose. Ce n'était pas parce que l'on vivait loin que l'on aimait moins une personne. Loin des yeux, loin du coeur? C'était faux. On pouvait être aussi proches que l'on voulait même en étant loin physiquement.

- A nous Westend, déclara-t-elle en montant dans l'avion.
Page 1 sur 1  Revenir en haut 


Permission de ce forum:

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-
Sauter vers: 
 

Campus Dramas :: #Prendre le large :: Planet earth :: Loin des yeux, loin du coeur?