Livret de Rosalind Alderley

AttitudeAvec ses traits délicats, son sourire enjôleur et ses boucles rousses, Rosalind a toujours été un joli brin de fille et en a toujours eu parfaitement conscience. Elle est coquette et l'assurance qu'elle a dans son physique harmonieux lui confère une assurance tranquille. Encouragée dès son enfance à conserver un maintien parfait en toutes circonstances, elle continue de se mouvoir avec une grâce et une élégance étudiées.

C'est vrai qu'on pourrait attribuer à la jeune femme une certaine superficialité: elle a tendance à juger promptement le livre sur sa couverture. Les apparences comptent beaucoup pour elle et, par paresse, elle ne cherchera pas forcément à aller plus loin et à découvrir ce qui se dissimule dessous. Elle est attirée par ce qui est éclatant, ce qui brille, quitte, parfois, à préférer ce qui est factice.

Pourtant, Rosalind ne manque pas de finesse. Elle dispose d'un esprit vif et alerte, et, pour peu qu'il lui soit donné de les découvrir, elle salue ces qualités chez les autres. L'intelligence l'attire, tout comme les pensées subtiles et les idées brillantes. Des aptitudes intellectuelles qu'elle a bien eu du mal à mettre au service de ces études lors de ses années de lycée... N'ayant jamais appris à fournir de véritable effort, ne s'investissant qu'au gré de son humeur et ses envies, son manque de persévérance lui a valu quelques déconvenues académiques... Sans la sévère intervention de ses parents, la jeune fille n'aurait jamais pu prétendre intégrer la W-U. A l'université, la possibilité (rudement négociée) de choisir ses sujets d'étude a été un véritable soulagement : passionnée par ceux-ci, l'étudiante n'a désormais aucun mal à maintenir l'excellence de ses résultats. Ce qui a convaincu ses parents de l'autoriser à entamer un double-cursus.

La jeune Alderley a hérité du charisme naturel de son père. Elle n'hésite pas à jouer de son charme pour provoquer de nouvelles rencontres ou pour se sortir de situations embarrassantes, et jusque là, ça lui a plutôt réussi. Elle sait faire preuve d'une grande ingéniosité pour arriver à ses fins, même si elle doit user de manipulation.

Elle peut paraître vaniteuse, voire condescendante, mais, malgré les apparences, elle se révèle bonne camarade: Rosalind est spirituelle, drôle et, surtout, sait très bien mettre en valeur celles et ceux qui partagent sa compagnie. Des traits de caractère appréciables aux yeux de ses pairs Alpha et qui lui ont permis de grimper les échelons de la hiérarchie grecque.

La littérature et l'écriture, les livres de toutes sortes ont toujours été sa grande passion et, enfant unique, son passe-temps favori consistait à créer des histoires de toutes pièces. Elle a développé une imagination chatoyante et ce goût pour la poésie et les histoires l'ont amenée un temps à caresser le rêve d'être écrivaine. Ambition vite douchée par sa mère : dans la famille les œuvres d'art sont essentiellement des objets de transaction. Hors de question que l'héritière Alderley dilapide son patrimoine et se ridiculise en devenant une autres de ces scribouillardes. Difficile d'aller contre la volonté inflexible d'Helen... Rosalind a rangé ses aspirations de toute jeune fille et se contente, non sans une certaine amertume, de noircir des carnets auxquels peu de personnes ont accès.

Background

Au pays de l'Oncle Sam, du rêve américain et des self-made men, peu sont désireux de regarder en face l'existence d'une certaine "aristocratie" américaine. Well... Comment nommer alors cette classe aisée - très aisée - détenant la majorité des richesses du pays ? Celle qui obtient sans grande difficulté les postes les plus en vue, qui assoit sa progéniture sur les bancs des plus prestigieuses universités ? Les baronnets et duchesses américaines n'en possèdent pas le titre mais servent néanmoins un roi nommé Dollar. Et celui-ci le leur rend bien.

Comme la plupart des enfants nés au sein de ce cercle privilégié, Rosalind a reçu la meilleure éducation possible. Arthur et Helen Alderley s'attachent à faire de leur fille unique une héritière dont ils n'auraient pas à rougir. Outre le curriculum de connaissances classiques, la fillette bénéficie de cours de danse, de maintien et d'étiquette et ce, dès le plus jeune âge. Au sein de l'oligarchie américaine, l'argent est loin d'être l'unique case à cocher afin de pouvoir y évoluer avec aisance et faire fructifier ses relations. Ceci, la famille Alderley l'a parfaitement compris : marchands d'art depuis trois générations, la lignée prospère dans le Massachussets et leur réputation a dépassé les frontières de l'état depuis longtemps.

Pour les parents de Rosalind, l'épanouissement de leur progéniture ne se conçoit que dans le cadre étroit qu'imposent les règles de leur caste sociale. Ne pas se contenter de réussir : exceller. Le tout en contribuant activement à la vitalité du réseau de ce qu'Arthur rêve comme un futur empire mercantile. Un père souvent absent, accaparé par son travail et une mère sévère, parfois distante : Arthur et Helen sont loin d'être des parents parfaits. Pourtant, s'ils sont quelquefois maladroits dans leur affection, ils aiment leur fille; Rosalind le sait et malgré des désaccords parfois houleux, elle n'en doutera jamais.

Evoluant au sein de ce cocon bien confortable, fréquentant les écoles les plus huppées de l'état, Rosalind grandit sans drame ni heurt. Les exigences de sa famille lui apparaissent naturelles - tout comme ses jeunes camarades elle n'a jamais rien connu d'autre - et elle tâche d'y répondre de son mieux. Si Rosalind n'avait été pas été dotée d'un esprit vif et curieux, cette éducation aurait probablement fait d'elle une jeune fille bien sous tous rapports, certes, mais aussi complètement insipide. Heureusement, ce n'est pas son cas. Les nombreux livres de la bibliothèque familiale sont une ouverture salutaire vers un monde plus riche et plus vaste. Les romans, sagas épiques et autres carnets de voyage auxquels elle a toujours eu un accès illimité déploient son imaginaire et son goût pour les histoires, réelles ou inventées.

C'est un bachotage intensif et, il faut l'admettre, un peu tardif, qui permet à Rosalind d'obtenir un score plus qu'honorable à ses SAT. Au grand soulagement de ses parents qui commençaient à croire que la jeune fille ne saurait jamais se mettre véritablement au travail. Mais la perspective de pouvoir jouir d'une année sabbatique et de pouvoir entreprendre les grands voyages dont elle a toujours rêvé semble avoir été une motivation suffisante pour que Rosalind surmonte son dégoût de l'effort.

C'est sa grand-mère, Margaret Alderley, qui a convaincu les parents de la future étudiante de la laisser explorer de nouvelles contrées. Aïeule et petite-fille s'embarquent donc dans une odyssée pour le Vieux Monde. Rosalind en reviendra changée : épanouie et désireuse d'affirmer son indépendance.

Loin d'elle l'idée de renier l'éducation qu'elle a reçue et l'héritage qui lui est dû. Mais puisque ses parents rejettent en bloc ses ambitions d'écrivaine, refusant de la financer si elle s'entête, elle veut pouvoir s'instruire dans l'université de son choix. Par ailleurs, Rosalind décrète qu'elle n'étudiera ni le droit, ni les sciences politiques, contrairement aux souhaits de son père. Puisque ses géniteurs semblent allergiques aux lettres, elle suggère un compromis et propose d'entamer une licence d'histoire.

C'est en Septembre 2016 que la jeune femme pose ses valises dans les dortoirs de la W-U. Chambre qu'elle abandonne bientôt quand elle devient membre actif des Alpha Chi Omega. La fréquentation des rejetons de l'élite ne la dépayse pas et pourtant, la compétition y est sans doute plus rude et insidieuse que dans n'importe quelle autre confrérie. Nombreuses et nombreux sont les étudiant.e.s cherchant à s'y démarquer, visant le sommet de la hiérarchie. Elle comprend rapidement que pour pouvoir tirer son épingle du jeu et être acceptée, elle a tout intérêt à ne pas afficher ouvertement ce type d'ambition. Et puis à quoi bon ? Pourquoi entrer dans des rapports de force alors qu'on peut sourire et s'attirer les grâces des autres en sachant flatter leur orgueil ? Et disposer de deux-trois ragots compromettants si la manière douce ne suffit pas.

Mais Rosalind n'a pas trop à forcer pour trouver sa place: elle est une camarade enjouée, agréable et bien qu'un peu superficielle et toujours très attachée à l'image que les autres peuvent avoir d'elle, elle se construit de solides amitiés au sein de sa confrérie. Hope Sanders, notamment, petite blonde dont l'ambition n'a d'égal que son égo. Après des débuts un peu délicats, la jeune Alderley apprend à apprécier celle qui grimpera à la tête des Alpha. Malgré ses caprices, Hope se montre affectueuse et protectrice envers ses proches ; elle est d'un soutien indéfectible pour ses ami.e.s. Du moins... tant qu'on ne brigue pas la place ou les jeunes hommes qu'elle-même convoite. Ce qui n'est pas le cas de Rosalind.

Ce n'est une surprise pour personne quand, au terme de leur troisième année, Hope demande à la jeune femme de devenir son bras droit. Flattée, Rosalind accepte, non sans avoir considéré que cette nouvelle position se traduira en charge de travail supplémentaire... Mais après tout, pourquoi refuser une si jolie part du pouvoir quand elle vous est servie sur un plateau d'argent ?

"Longing, it may be, is the gift no other gift supplies." E. Dickinson

Identité
0rigines : Américaine
Âge : 22 ans (née le 13 Juin 1998)
Cursus : Double-cursus : Senior (L4) Licence d'histoire (majeure) | Sophomore (L2) Licence de lettres classiques (mineure)
Admission : X
Appartenance :
Spécificité : Pour Rosalind, il va de soi d'être au courant d'un grand nombre d'évènements se déroulant sur le campus. Pas tant pour se délecter des ragots les plus croustillants, que pour garder une certaine forme d'ascendance sur les évènements. "L'information, c'est le pouvoir", comme l'a si bien formulé John Grisham... Elle a la main verte et possède, en outre, un talent certain pour l'écriture. Même si elle préfère garder ses productions pour son usage personnel. (Ou presque.)

Campus Dramas - interprété par Rosalind Alderley

Chronology

Titre du RPG ft. nom du partenaire
Résumé du RPG

Titre du RPG ft. nom du partenaire
Résumé du RPG

Titre du RPG ft. nom du partenaire
Résumé du RPG

Titre du RPG ft. nom du partenaire
Résumé du RPG

Today's stories

Titre du RPG ft. nom du partenaire
Résumé du RPG

Titre du RPG ft. nom du partenaire
Résumé du RPG

Titre du RPG ft. nom du partenaire
Résumé du RPG

Titre du RPG ft. nom du partenaire
Résumé du RPG

Memories

Titre du RPG
Résumé du RPG

Titre du RPG
Résumé du RPG

Titre du RPG
Résumé du RPG

Titre du RPG
Résumé du RPG

Campus Dramas - interprété par Rosalind Alderley

Dernière édition par Rosalind Alderley le Jeu 19 Nov - 17:35, édité 4 fois

Les filles

Louison Lavellier

→ Amie proche

Description de la relation

Titre du RPG Résumé du RPG

Titre du RPG Résumé du RPG

Hope Sanders

→ Amie proche

Description de la relation

Titre du RPG Résumé du RPG

Titre du RPG Résumé du RPG

Les garçons

Aaron O'Quinn

→ ici

Description de la relation

Titre du RPG Résumé du RPG

Titre du RPG Résumé du RPG

Jake Golden

→ ici

Description de la relation

Titre du RPG Résumé du RPG

Titre du RPG Résumé du RPG

Campus Dramas - interprété par Rosalind Alderley

Dernière édition par Rosalind Alderley le Jeu 19 Nov - 21:06, édité 3 fois

Peut-être un moodboard I see U

Peut-être pour en savoir plus sur sa famille... bounce

Dernière édition par Rosalind Alderley le Jeu 19 Nov - 11:26, édité 1 fois

Peut-être qu'ici, je dévoilerai son journal intime... Embarassed

Et voilà, j'espère avoir été assez prévoyante !
C'est à vous cher.e.s collègues !