Event' de décembre

06/12 | camp fire/bush party

ouvert à tous les étudiants

Contexte Nous sommes le 6 décembre 2020, les cours du premier semestre viennent de s'achever. Les étudiants ont une semaine devant eux avant de passer leurs examens, une semaine qu'ils devraient dédier aux révisions mais n'allons pas trop vite en besogne. Ce soir, l'heure est à la célébration ! L'administration de la W.U. tolère une grande fête dans ses jardins pour permettre à tous de relâcher la pression et réviser sans frustration au terme des festivités.

Cadre 18H00 - jardins de la W.U. C'est une soirée autorisée par le doyen mais entièrement nourrie par les étudiants, toute l'ambiance repose donc sur eux et rien n'est pré-organisé. Dans ce cadre chacun apporte quelque chose: boissons et/ou nourriture. Sur le papier c'est un feu de camp. Ca veut dire qu'il y a un feu, des jeunes autour, et un.e ravi.e qui joue de la guitare. En pratique, ce n'est pas si intimiste puisque des clans se forment et qu'à quelques mètres des speakers apportent une ambiance plus "bush party" avec des sons moins folks que ceux de l'étudiant.e avec sa gratte. Certains se la jouent hippies en ondulant au rythme des basses quand d'autres se mettent en retrait pour observer les étoiles, et quelques uns se contentent de rester au coin du feu pour manger des marshmallows grillés. Et toi, de quelle veine es-tu ?

Invités Tous les étudiants sont implicitement conviés dans la mesure où l'on fête un événement qui touche tout le monde: la fin des cours. Et même si on est loin des strass et des paillettes, les membres de confrérie n'auraient aucun intérêt à snober la soirée puisque c'est l'occasion rêvée de faire remonter sa cote de popularité !

Récompenses A chaque intervention, un point de popularité te sera accordé par nos soins en plus de ceux que les autres membres risqueront de t'attribuer indépendamment de notre volonté Wink

Touches personnelles Libre à toi d'annoncer la musique que tu entends au moment de ton intervention, ou de rajouter des éléments à cette soirée en extérieur.

A la fin de chacune de tes interventions, il est recommandé de rédiger un court résumé sous balise spoiler pour permettre aux nouveaux arrivants de prendre le train en marche plus facilement. Cimer Albert !

Des pnj sont susceptibles d'intervenir inopinément.
L'event' restera ouvert tout le mois de décembre.

Campus Dramas[hideedit]

Dernière édition par Etudiant mystère ♛ le Mer 2 Déc - 12:57, édité 2 fois

Jasmin ne pouvait jamais tenir en place si on lui parlait d'une activité qui l’extirpait du train-train quotidien. L'idée d'aller à l'aventure, de voleter partout, de faire son gamin curieux lui était bien plus plaisante que celle de rester sagement assis en classe. Il manquait d'aventures, sa vie avait besoin d'un peu de piment et de risques, car l'ennui était étouffant.
Les cours devenaient longs, coincé entre ces murs, avec une cacophonie de bruits moroses qui lui donnaient envie de retomber dans ses travers fantasques, cherchant à se créer des amis imaginaires avec sa simple pensée. Les choses n'étaient toutefois pas aussi simple, et il en payait les frais malgré lui. La réalité était bouffonne, ne lui révélait que son esprit alien avait visiblement sa propre volonté par moment. Son double-monde avait des lois sur lesquelles il n'avait que peu d'emprise... Soit certainement pas assez pour créer des individus par sa propre volonté. Il était condamné à croiser des fantômes qu'il ne savait pas être que d'un côté.
De toute évidence, assister à une fête était donc bien plus certain de lui apporter ce qu'il cherchait... Il détestait être seul de toute manière, alors il cherchait à attirer l'attention, à se faufiler au milieu des gens. Il n'aurait qu'à s'infiltrer auprès de quelqu'un, comme à son habitude, et à combler les silences.
Après les cours, il était donc allé chercher les gâteaux préparés la veille, rejoignant ensuite les jardins de l'université pour tâter le terrain, cherchant du regard des visages familiers, comptant les individus, surpassant cette légère crainte vis-à-vis de leurs regards pour s'avancer tout sourire au milieu des autres étudiants.
Il s'était dirigé vers une personne au hasard, assise près du feu, prenant silencieusement place près d'elle. Il n'avait pas regardé qui c'était, il s'en moquait un peu, tant qu'il n'avait pas à supporter la solitude. Secouant légèrement la tête pour chasser une mèche de cheveux corbeaux de devant ses yeux, il désigna sa boîte blindée de biscuits à saon voisin-e :

- J'ai ramené des gâteaux ! Il y en a au moins pour une dizaine de personnes, il battit des cils, poursuivant sur un ton enjôleur, Je te laisserai prendre le premier si tu veux.

Stupide gamin fée, il abordait toujours les gens d'une manière trop familière. Toujours avec cet air innocent, les yeux brillants, trop bon trop con, et certainement un peu trop naïf pour ce monde.

camp fire / bush party

ft. everyone

ENNNFIN ! Liberté me voilà et, crois-moi, t'es pas prête! Bon ok, ça serait mentir de dire que j'ai voué toute mon âme à mes manuels ces derniers temps mais ça fait tout de même une pression en moins de savoir le premier semestre derrière moi, même si ça veut dire bachoter plus que de raison pour rattraper mon laxisme légendaire et gérer les exams. Ouais, bah on verra ça demain ! Pour l'instant je suis sur le point d'aller à cette soirée symbolique pour "relâcher la pression" comme dit le doyen. Et il a raison le vieux sage, faut relâcher quoi... C'est rude de se lever tous les matins à 7H, surtout quand on lutte encore contre la conquête des vapeurs de l'alcool sur son propre corps gniiihiii ! Moi insouciante ? Mais pô du tout. Re-lâ-cher la pression, le maître dit je m'exécute, point.

J'ai pas fait trop de chichis pour l'occasion. Le climat est encore relativement agréable pour la saison mais c'est un privilège de l'endroit, rien de surprenant, et c'est pour ça que je me permets encore de porter des jupettes pour laisser respirer mes gambettes. Popopoooo je fais même des rimes dans ma tête je me sens plus ! Bon en tous cas, j'ai pas l'air trop mal. J'ai quelques cernes sous mes yeux mais je vais les masquer illico. Un coup de peinture faciale et ça repart. Bim !

Me voilà fin prête. On m'a dit que la petite sauterie se passait tout au fond des jardins de l'université. Genre, c'est pas à l'entrée quoi, faut marcher un peu vers le lac, là où y'a moins d'arbres à brûler, ce qui risquerait d'arriver avec nos conneries de feu de camp si on traînait trop près des cerisiers et autres merveilles de l'endroit. J'aime faire la fête mais ça veut pas dire que je respecte pas la nature ! Je réfléchis. Il est un peu tôt mais je suis tentée de bouger maintenant. Avec un peu de chance il y aura déjà deux ou trois péquenauds pour pré-ambiancer les lieux ? Allez c'est décidé, je bouge mes fesses. J'ai rien de mieux à faire toute façon, j'ai fini les cours en début d'aprem et là je me tourne littéralement les pouces. Je vais d'abord choper quelques bières à l'épicerie et j'y vais sans rien demander à personne. De toute manière, je m'attends à voir tout le monde débarquer à un moment ou un autre; les zozos de ma maison et probablement un tas d'autres. Tout le campus pour un melting-pot comme je les aime ! Ah je vais m'en donner à coeur joie !

Je m'engouffre dans le jardin en prenant tout mon temps. Il fait encore jour mais je peux sentir que ça ne va pas durer. Les rayons se font plus faibles et ce petit moment de solitude ne m'est pas désagréable, mais j'ai hâte d'entendre des voix pour éveiller mon sens de la fête. Faut dire que l'introspection ne me va que modérément... Ah ! Me voilà presque arrivée à destination. C'est pas dur de comprendre, j'entends une guitare résonner et des éclats de voix m'attirer. C'est plutôt bon signe, ça veut dire que je ne serai pas toute seule à attendre misérablement de la compagnie, contrainte d'entamer une bière en solo. Et même en ayant conscience du caractère pathétique de cette image, je l'aurais fait sans vergogne, prétextant faire corps avec la nature en ingérant l'orge dans sa forme la plus pure ! C'est bien mon problème... Je déborde d'imagination pour me dédouaner de tout. Enfin bref, pas besoin ! Je vois quelques personnes qui ont déjà alimenté un petit feu. Je vois des bouteilles diverses allongées sur l'herbe, je sens des odeurs exotiques, zyeute des snacks qui passent de mains en mains... Alors je pose mon pack pour qu'il rejoigne les autres breuvages et j'interviens sans transition.

- Heyyyy salut ! J'me joins à vous !

Curieusement je ne connais personne mais on m'accueille avec des sourires. On se présente, on rigole, c'est plutôt sympa ! Et très vite, le jardin se remplit. La ronde s'agrandit pour accueillir d'autres apprentis, on se dit de quelle filière on vient, à quel clan on s'associe, c'est plutôt bon enfant. Je reconnais Josh au loin muni d'une petite enceinte pour amorcer une contre-soirée plus rythmée vers des arbustes touffus, mais bizarrement je reste là, assise au coin du feu alors qu'une jolie rousse s'amuse à gratter quelques accords sur sa guitare. Force est de constater que mon euphorie s'est vite calmée. L'ambiance est douce dans ce périmètre et je ne cherche pas à la quitter ou la rendre plus exaltante. C'est bizarre, je ne suis pas totalement dans le coup. D'habitude je papillonne, je vagabonde, je disperse mon petit grain de folie en me fichant du qu'en dira-t-on mais là... Il semblerait que j'aie une petite baisse de régime. Je me pose, j'observe, je prends le temps de souffler, comme si mon quotidien effréné m'étouffait plus que je ne pouvais l'imaginer. J'écoute calmement la rouquine créer ses mélodies, je décapsule une bouteille, j'esquisse un sourire. Ca fait du bien ce mood-là aussi !

- J'ai ramené des gâteaux ! me surprend un garçon à ma droite. Il y en a au moins pour une dizaine de personnes. Je te laisserai prendre le premier si tu veux.

Au son de cette voix angélique non-identifiée, je dévoile toute mes dents sans maîtrise. Du reste le jeune étudiant peut certainement apercevoir des ridules se former au coin de mes yeux tant la spontanéité de mon rictus me dévoile sincère et attendrie.

- Oh merci ! Ils ont l'air super bons, je prends !

Il a trouvé une bonne cliente, faut pas me prier pour me délecter de sucreries ! Alalalala mais c'est DIVIN en plus ! Et ça n'a pas l'air industriel...

- C'est toi qui les as faits ?! Si c'est toi respect ! Purée moi je suis tellement nulle en pâtisserie...

J'ignore s'il peut parvenir à me comprendre distinctement tant ma bouche est pleine de cette gourmandise. J'ai l'air maline avec mon pack de bières moi. En tous cas plus je l'observe, plus je fronce les sourcils. Je l'ai déjà vu ce gars ! Je crois qu'il fait partie des Gamma Psi ! Ben c'est l'occasion parfaite de s'en assurer héhé, alors j'enchaîne la bouche encore pleine.

- Héée ! Mais je te reconnais ! Tu serais pas dans la confrérie des artistes toi ? Question rhétorique puisqu'en fait j'en suis sûre à 99%, ma main à couper que je l'ai croisé parmi les lors d'événements grecs ou au rush de la pré-rentrée. Je n'oublie jamais un visage ! Dis, elle a l'air trop cool cette maison ! Franchement si j'avais eu un don pour une forme d'art j'aurais adoré tenter le coup chez vous!

A la place j'ai choisi la facilité... Le repère des rêveurs sans but, mes chers Kappa désillusionnés que j'aime tant. Voilà que je parle / pense toute seule. Le pauvre, faut bien que je le laisse en placer une !

- Mais dis-moi, c'est quoi ton talent à toi, du coup ? T'en as forcément un, dis-je en ponctuant mes présomptions d'un clin d'oeil malicieux.

Ben oui parce que s'il appartient aux rouges, il doit bien avoir quelque chose de grandiose en lui ! Et je veux savoir quoi. Je veux rêver un peu ce soir ! Je veux qu'on m'en mette plein les yeux ! Je veux savoir qu'au moins une personne sait où elle va dans cette université !

L.

Résumé :

Chevelure blonde, yeux chocolats pleins d'étoiles, la voisine semblait plutôt accessible. Et déjà, elle arborait un immense sourire, rayonnante comme si elle faisait face à un ami. Pour Jasmin, c'était déjà un soulagement d'être accepté aussi vite comme camarade, bien que cela puisse être un piège. Les apparences étaient souvent trompeuses dans ce milieu... Mais le français était bien trop naïf pour le prendre en compte, prenant les choses telles qu'elles semblaient. Et puis, il lui semblait que le sourire de la jeune femme était sincère.
Elle avait accepté de prendre une des pâtisseries, le brun guettant une réaction avec curiosité. Il faisait souvent des douceurs pour ses camarades, mais il était toujours un peu inquiet à l'idée que quelqu'un n'aime pas, ou qu'il ait raté leur préparation. Il mettait beaucoup d'importance à réussir sa cuisine, à cheval sur chaque détail. Il ne lésinait même pas la décoration de ses gâteaux, sachant que ce qui était beau et bon aurait certainement plus de succès que ce qui était laid mais délicieux... Même si, ayant quelques peu attrapé les traits chauvins de certains français, il mettait un point d'honneur à ce que l'intérieur soit meilleur que l'extérieur.
En entendant les paroles de la blondinette, son sourire s'était agrandit tandis qu'il s'empressait de répondre :

- Oui, j'ai fait de mon mieux ! Je suis content qu'ils soient bons !

Il regarde la jeune femme s'agiter avec intérêt. Elle a l'air d'être pleine de vie, et ainsi, il ne se sent plus si seul à ne pas pouvoir tenir en place. Il se demande de quelle confrérie elle fait partie... Elle ressemble à beaucoup de camarades Gamma, mais de la même manière, il est frais que cette énergie joyeuse est surtout un trait des Kappa.
La blonde parle la bouche pleine, parle avec une certaine excitation, comme une enfant curieuse. Jasmin, il se sent plus à sa place avec une telle interlocutrice. Elle le fait sourire, il a envie d'être son ami, qu'elle continue de lui parler comme ça longtemps. Peut-être qu'elle n'a pas l'occasion de parler autant avec d'autres gens, et il aimerait innocemment pouvoir l'aider à évacuer le trop-plein de son esprit avec lui si elle en a besoin...
Aux mots de sa voisine, il finit par comprendre qu'elle n'est pas une Gamma. Il n'est pas bien sûr de savoir à quelle maison elle appartient, même si cet air joyeux lui souffle le nom des Kappa... ou peut-être est elle des sportifs ? Les sportifs sont souvent plein d'énergie !
Il penche légèrement la tête de côté quand on lui demande son talent. Il n'est pas certain que ça soit si impressionnant, il est parfois incapable d'en tirer profit quand il faut avec ses hallucinations... C'est que parfois il a juste des bourdonnements dans la tête, et c'est difficile d'écouter quoi que ce soit avec ce son entêtant qui ne le quitte plus. Peut-être que ça sonnera mieux aux yeux de quelqu'un qui n'a aucune idée qu'il est psychotique...

- J'ai l'oreille absolue, je reconnais toutes les notes du premier coup. C'est chouette pour faire de la musique ! il prend un air interrogateur pour à son tour se livrer à un interrgatoire, Tu es dans quelle confrérie toi ? Tu sais, je peux toujours essayer de soudoyer ton adhésion aux Gamma, il suffit de faire les yeux doux et de suivre les aînés partout et...

Réalisant qu'il dévoilait ses plans diaboliques (ou pas) au grand jour, il couvrit sa bouche avec ses mains, et se tourna vers l'herbe, espérant peut-être qu'elle le tire de là. Il avait déjà dévoilé qu'il était un gamin insupportable ? Bien, parfait... Bon, au moins, ça donnerait une idée des suites de la soirée. Qu'elle s'attende à ce qu'il fasse pas le gros bébé collant auprès d'elle et des autres.
Il fronça les sourcils, prenant un air boudeur.

- Tous les talents sont intéressants de toute façon... Si j'étais le chef des Gamma, je recruterais absolument les personnes qui savent faire des pets avec leurs coudes ! Je sais toujours pas comment ils procèdent...

Il hocha la tête d'un air entendu, tout à fait sérieux dans ce qu'il disait. Petit, il avait toujours été jaloux des enfants qui arrivaient à faire des roulades super impressionnantes ou des formes bizarres avec leurs langues... Lui, son super-pouvoir, c'était surtout de voir, d'entendre et sentir des choses qu'absolument personne voyait, entendait ou sentait, si bien qu'il avait fini à l'hôpital drogué de neuroleptiques... Et son talent ne pouvait parfois rien, quand les choses qui n'atteignaient que son esprit se réveillaient.