Dis-moi ce qui t'a forgé.eJe te dirai comment évoluer

Née d'une famille franco-anglaise découlant d'une aristocratie révolue mêlée à une caste plus bourgeoise, Louison naquit le trois juillet mille-neuf-centre-quatre-vingt-dix-neuf à Liverpool. C'est dans cette ville qu'elle grandit avec ses parents, seule jusqu'à la naissance de son petit frère deux ans plus tard. Tous les quatre ne perdirent à aucun moment leur unité, sachant sans aucun doute qu'ils pouvaient compter les uns sur les autres en toutes circonstances. Une amour particulièrement profond, presque maladif, les lie malgré la toxicité de leurs rapports.

Mr et Mrs Lavellier n'ont jamais voulu que l'excellence pour leur progéniture, au risque parfois d'être trop extrêmes. Ils leur enseignèrent que l'erreur n'était pas envisageable, qu'ils devaient être les meilleurs quoi qu'il leur en coûte, et que le savoir, c'était le pouvoir. Si leur fille leur obéit à la perfection, leur garçon resta plus réticent sur ce point de leur éducation. La pression que leurs exigences fit peser sur elle la força à sans cesse se distinguer par son travail acharné sans même réaliser les contraintes qu'elle s'imposait.

Louison n'alla pas en école primaire. Les professeurs particuliers se relayaient pour lui offrir une instruction plus pointue et diversifiée. Elle fut habituée dès son plus jeune âge à étudier de longues heures, rester studieuse dans une atmosphère des plus strictes et c'est ainsi qu'elle prit goût à l'apprentissage. Très vite elle se passionna pour toutes les matières et les arts qu'on lui proposait.

Lorsqu'elle dû entrer en secondaire, ses parents voulurent dans un premier temps l'inscrire dans différents établissement étrangers mais se résignèrent à l'envoyer dans un pensionnat pour filles réputé de leur propre pays. Elle poursuivit sa scolarité jusqu'à l’obtention de son diplôme mais passa tout de même sa troisième et cinquième année respectivement en France puis en Italie.

Admise à l'Université de Cambridge, elle commencera une licence d'anthropologie mais se détournera de l'Angleterre l'année terminée pour poursuivre ses études en finance, qu'elle couplera au droit, à la Westend University. La diversité de ses élèves et les opportunités qu'entretenir des relations avec nombre de ceux-ci lui promettaient la séduisirent autant que la qualité des enseignements proposés. C'est dans ce même but qu'elle décide d'intégrer une confrérie choisie avec soin.

Louison ne cessa jamais de suivre ses cours avec autant d'assiduité qu'au premier jour, sans oublier de s’investir autant que nécessaire sur la vie du campus. Présente à chaque instant sans devenir envahissante, elle ne se mit jamais trop en avant. Être une figure de l'ombre œuvrant sans se surexposer, de ceux qui décident et non de ceux qui reçoivent les lauriers, lui paraît encore être une place toute indiquée pour une personne aussi ambitieuse qu'elle.

Dis-moi qui tu esJe te dirai qui tu peux être

Les trois mots définissant le mieux Louison sont probablement l'assiduité, l'opportunisme et l'ambition. D'apparence elle reste aimable, sociable, noue le dialogue avec une facilité surprenante. Elle sait de qui approcher et de la même manière qui ignorer. Son rire raisonne souvent entre les murs des diverses pièces de l'université et elle est aussi capable que ses frères et sœurs de s'amuser et se faire bien voir lorsque l'occasion se présente. Nombreux sont ses amis, même si d'eux tous elle n'est en vérité proche d'aucun. Elle pourrait d'un battement de cils défaire le lien qui les unis s'il le fallait pour s'élever.

Bien qu'elle ne soit pas d'un naturel manipulateur et qu'elle ne s'amuse nullement de se jouer des autres, s'il lui faut user d'eux comme de pions pour obtenir ce qu'elle désire, elle n'y verra aucun inconvénient. Ce ne sont de toutes manières que le poids de leurs propres erreurs – voir leur incompétence – qui les placera dans une position délicate. C'est pour cette raison qu'elle considère l'arrivé du mystérieux blogueur comme un nouvel outil plus qu'une fatalité. En ayant rien à se reprocher, on ne peut lui faire de tort. Si seulement les autres étaient aussi irréprochables …

Le but qu'elle poursuit n'est qu'une immense soif de pouvoir. Loin de vouloir posséder le monde, elle ne veut que s'émanciper complètement des autres et ne dépendre que d'elle. Pour ce faire elle ne doit pas être objet de qui que ce soit et espère à travers son savoir, la richesse dont elle héritera et qu'elle souhaite développer, son influences et ses relations, tout ce qui pourrait lui servir, devenir totalement maîtresse d'elle-même et de son futur.

Sa ténacité est admirable de fermeté. C'est elle qui lui permet de rester des heures sur un devoir puis d'enchaîner sur un autre, d'être butée sur un problème jusqu'à parvenir à le résoudre, de gagner même lorsque les probabilités jouent contre elle, de passer des soirées désastreuses au casino à essayer de se sortir du gouffre. Malgré son pragmatisme, c'est cette volonté de vaincre qui la précipite dans le plus absurde des jeux ; elle ne supporte pas de perdre sa mise et risque jusqu'à la remporter encore. Par de trop nombreuses occasions son zèle faillit la perdre.

De son éducation et ses expériences naquit un léger sentiment de supériorité. Si elle ne considère pas ses interlocuteurs et ne leur voit aucune qualité, elle peut rapidement se montrer condescendante. La paresse et la médiocrité lui sont insupportables, quoi qu'elle pourrait accepter ce second point si la volonté d'y remédier le compensait, et il n'y a que chez son frère qu'elle le tolère. Sans manquer pour autant d'essayer de lui faire perdre ses mauvaises habitudes de n'être toujours que dans la moyenne.

Pour ce qui est de ses relations, seule sa famille lui importe. Ceux qui lui sont proches nourrissent son besoin d'être entourée sans y pallier complètement. Elle est trop absorbée par la poursuite de ses objectifs pour nouer de vrais liens avec ceux qui l'entourent. Pourtant elle agira avec eux comme une véritable amie et saura se reposer sur leur épaule au besoin, sans trop y compter pour autant. Elle est aussi loin d'envisager l'idée de pouvoir se mettre en couple ou s'engager sérieusement. Ses quelques aventures lui semblent bien suffisantes et elle ne cherche pas une distraction de plus dans son emploi du temps déjà surchargé.

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L'interrogatoire
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Qualités Déterminée, pragmatique, sociable
Défauts Hypocrite, élitiste, secrète
Si tu étais un rêve Le fait d'avoir suffisemment de pouvoir pour réaliser tout ce qu'elle désire.
Si tu étais un pêché inavouable Louison a tendance à aimer les jeux d'argent, parfois même un peu trop. Heureusement que la chance est souvent de son côté, parce qu'elle ne supporte pas de rester sur une défaite ...
Si tu étais une odeur La propreté édulcorée de sa maison familiale à Liverpool.
Si tu étais une colère Ne pas arriver à ses fins, essuyer une défaite, la met toujours dans une rage folle qu'elle canalise difficilement.
Si tu étais une faiblesse Sa tendance à toujours vouloir réussir ce qu'elle entreprend peut parfois l'aveugler dans un acharnement qu'elle ne maîtrise pas.
Si tu étais une passion Le fait d'être la meilleure. Peu importe que ce soit aux yeux de tous ou qu'elle soit seule à savourer sa victoire.
Si tu étais un dégoût La défaite (non pas face à un cas donné, mais plus généralement ce qu'elle juge l'être dans une vie) et ceux qui s'y complaisent.
Si tu étais un secret Probablement ce sourire tout aussi faux qu'il n'est beau qu'elle offre à tous ceux qu'elle juge le mériter.
Si tu étais une cause pour laquelle te battre Peu importe, celle qui lui permettra de s'élever. Que ce soit ses œillères ou sa jeunesse, elle ne se sent pas encore vraiment concernée par quoi que ce soit.
Si tu étais quelqu'un qui te fait du bien Ses relations – et ce peu importe les apparences – sont toutes assez superficielles. Ceci dit, mêmes si leurs rapports sont assez nocifs, elle aime profondément et sait pouvoir compter sur sa famille.